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CDD-15 : l'énergie au service du développement durable 2/2


Mercredi matin, les délégués se sont réunis dans des séances parallèles pour poursuivre les discussions autour des rubriques thématiques de l'énergie au service du développement durable et des changements climatiques, et pour examiner les interconnexions et les thèmes transversaux.Cette séance, modérée par la vice-présidente de la CDD-15, Frances Lisson (Australie), a été une continuation de la discussion de mardi matin. Au sujet du projet de document de négociation du président, FIDJI, NAURU, la PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE et SAMOA ont appelé à l'insertion d'une référence directe à la poursuite de la mise en?uvre de Stratégie de Maurice. Le DANEMARK et la JORDANIE ont appelé la CDD à introduire le mécanisme d'évaluation de 2010 et 2015, comme proposé par la Coalition de Johannesburg sur l'Energie renouvelable. L'AZER­BAÏDJAN a apporté son appui au libellé appelant au transfert de technologies propres de combustibles fossiles, et la TURQUIE a suggéré d'insérer une référence à l'hydroélectricité. Le BURUNDI a mis l'accent sur les questions particulières à la région des Grands lacs en Afrique, et le BENIN a appelé à un document final conte­nant des propositions de politiques qui facilitent l'accès à une énergie abordable.

Au sujet des énergies renouvelables, plusieurs pays ont fait état de leurs objectifs intérieurs, SAMOA a souligné que les technolo­gies doivent être adaptées aux conditions des pays insulaires, et la MALAISIE a appelé les pays à adopter des objectifs assortis de calendriers précis. Au sujet des assortiments d'énergies, l'AZER­BAÏDJAN, la LIBYE et l'ARABIE SAOUDITE a souligné la complémentarité entre les combustibles fossiles et les énergies renouvelables, et le PAKISTAN a plaidé pour la poursuite de l'exploration et de la mise au point des options d'énergie renouvel­able et d'énergie nucléaire. La LIBYE a recommandé le recours au gaz naturel pour réduire les émissions, et la TURQUIE a souligné l'importance des technologies de charbon propres.

Au sujet des questions intérieures, le BURKINA FASO a soul­igné la nécessité d'évaluer les coûts des technologies propres. Faisant état des mauvaises pratiques des compagnies pétrolières dans les pays producteurs, l'AZERBAÏDJAN a apporté son appui à l'idée de mettre en place des stratégies pour l'actualisation de la responsabilité sociale des entreprises. La PALESTINE a parlé de son incapacité d'exploiter ses ressources naturelles, à cause de l'occupation étrangère et de la destruction de ses centrales élec­triques. FIDJI et NAURU ont apporté leur appui à l'idée d'intégrer les perspectives féminines dans les objectifs en matière d'énergie, et le BOTSWANA a souligné le besoin d'impliquer les femmes dans la sélection et la conception des technologies renouvelables. ONU-HABITAT a recommandé la mise en place de programmes d'électrification des taudis et la diffusion des bonnes pratiques de couverture des besoins énergétiques des pauvres des zones urbaines.

Plusieurs pays ont parlé de la valeur des programmes nationaux d'électrification des zones rurales. Le BANGLADESH et le KENYA ont souligné l'importance de l'intégration régionale pour s'assurer de la sécurité énergétique. OMAN a présenté ses accomp­lissements à l'échelon national, dans le domaine de la fourniture de l'accès à l'énergie pour usage industriel. Le SENEGAL a présenté un rapport sur sa politique énergétique nationale, et a appelé au renforcement des capacités dans le secteur de l'énergie, de l'aide financière et du transfert des technologies.

[ CDD15 ]

Source : Bulletin des Négociations de la Terre.

http://www.iisd.ca/vol05/enb05247f.html
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