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CDD-15 et les besoins d'actions.


Constatant que 1,6 million de personnes dans le monde sont encore aujourd'hui privées d'accès à l'électricité et déplorant les dégâts provoqués par les changements climatiques, les ministres participant à la Réunion de haut niveau de la quinzième session de la Commission du développement durable ont lancé un appel unanime en faveur d'actions urgentes dans ce domaine et dans ceux du développement industriel et de la pollution atmosphérique.La majorité, parmi la trentaine de ministres présents à cette rencontre, a salué l'engagement du Secrétaire général à placer en tête de ses priorités la recherche de solutions à la question des changements climatiques.

« Concrétiser les engagements, unir les efforts dans le cadre d'un partenariat », thème du débat ministériel, est apparu comme essentiel à un véritable passage à l'action. M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, a salué le fait que les partenariats créés par la CDD, notamment avec la société civile et les milieux d'affaires, aient permis de prendre des mesures qui ont permis d'apporter un début de solution à la crise provoquée par le réchauffement de la planète, en permettant à la communauté internationale de donner la priorité au développement des énergies renouvelables. Le Président de la quinzième session de la Commission du développement durable, M. Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah du Qatar, a pour sa part souligné l'importance de la promotion de l'efficacité énergétique, de l'utilisation d'énergies propres et du transfert des technologies.

En soulevant le problème critique que posent les changements climatiques, M. Ban Ki-moon a rappelé les conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental créé sur cette question (GIEC). À cet égard, la représentante de la Commission européenne a relevé le consensus général qui existe sur la réalité des changements climatiques, sur leur origine, due aux activités humaines, et sur leurs conséquences extrêmement négatives. Le temps du diagnostic est donc passé, ont confirmé de nombreuses délégations, en soulignant, par la voix du Ministre du développement international de la Norvège, que « le GIEC ayant indiqué l'origine et la portée du mal, c'était maintenant à l'ONU de dire ce qu'il faut faire ». En effet, si beaucoup des défis que pose le développement durable peuvent être individuellement résolus par des pays ou des groupes de pays, ce n'est pas le cas des problèmes que posent les changements climatiques, a relevé Mme Gro Harlem Brundtland, ancien Premier Ministre de la Norvège et Présidente de la Commission internationale sur l'environnement et le développement, récemment nommée Envoyée spéciale du Secrétaire général sur les changements climatiques.

[ CDD15 ]

Source : Marocsearch.

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