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Le rapport du Pr. Dominique Belpomme présenté à l’Assemblée nationale


Rapport d’expertise et d’audit externe concernant la pollution par les pesticides en Martinique : Conséquences agrobiologiques, alimentaires et sanitaires et proposition d’un plan de sauvegarde en cinq points.

Coordinateur : Pr. Dominique Belpomme
Experts scientifiques : Claude Bourguignon, Philippe Irigaray, André Picot, Claude Reiss, Gille-Eric Séralini
Communication scientifique : Adeline Gadenne
Secrétariat : Charlotte Bougon

Le 9 novembre 2006, M. Florent Grabin, Président de l’association Pour Une Martinique Autrement (PUMA) et Mme Evelyne Billot, trésorière de cette association, assistent au colloque international : « Environnement et santé durable : une expertise internationale » organisé par l’ARTAC à la Maison de l’UNESCO et demandent au Pr. Belpomme de se rendre en Martinique pour une mission d’expertise scientifique sur les dégâts sanitaires liés à l’utilisation des pesticides.

Le présent document dresse l’état des lieux de la pollution par les pesticides en Martinique et tente d’évaluer les conséquences sur la qualité de l’eau, la fertilisation des sols, l’alimentation et la santé des populations. Il indique la nécessité d’études complémentaires et suggère la mise en oeuvre d’un nouveau plan d’action en cinq points.

Ce rapport d’expertise fait suite à l’enquête réalisée du 30 avril au 5 mai 2007 par le Pr. Belpomme auprès de la population, du Conseil de l’Ordre des médecins, de l’Union des médecins libéraux de la Martinique, des élus, de plusieurs agriculteurs et chefs d’industries et de certains responsables administratifs de l’île.
De retour en Métropole, le travail d’audit s’est poursuivi par la consultation d’experts spécialisés dans les domaines de la chimie, de l’agrobiologie, de la toxicologie, de la biologie moléculaire et de la santé.
Ce document est préliminaire. Son contenu est purement scientifique. Il n’a pas pour vocation d’entrer dans les débats politiciens internes à l’île. Soumis à aucune pression, il témoigne d’une démarche totalement indépendante. C’est la règle que se fixe tout audit.
Par devoir de réserve, le rapport ne mentionne pas le nom des personnalités exerçant au sein des services de l’Etat que les compétences et actions de ces personnalités aient été estimées être de bonne qualité ou à l’inverse inadaptées ou insuffisantes.

"Pour sauver les Antilles du désastre économique et sanitaire qui s’annonce et protéger les générations futures, il est urgent d’agir non seulement en gérant efficacement la crise actuelle, mais aussi en faisant en sorte qu’elle ne se renouvelle pas, autrement dit en réformant les pratiques agricoles et économiques actuelles, en vertu du principe de précaution."
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