L’écologie, une affaire de droits et de justice
Le numéro 27 de LaRevueDurable consacré au droit de l’environnement est paru fin novembre
Il revient aux citoyens de protéger leur milieu de vie et de s’assurer que les pouvoirs publics s’acquittent au mieux de cette tâche. Pour cela, ils peuvent s’appuyer sur le droit à un environnement sain désormais inscrit dans plusieurs textes des Nations unies et constitutions nationales, et que décline toute une série de lois. Ce dossier d’une quarantaine de pages que LaRevueDurable consacre au droit de l’environnement met en avant le professionnalisme et le sens de la responsabilité avec lesquels les associations mobilisent ce droit. Très souvent, le succès est à la clef de leur engagement.
De même, en Chine, en Inde, en Afrique, en Amérique du Sud, partout dans le monde, des avocats plaident – et obtiennent gain de cause – pour que soient appliquées les lois qui préservent les écosystèmes et protègent les vies humaines qui en dépendent. Aux Etats-Unis et en Europe, en France notamment, des associations attaquent en justice les industries les plus responsables du changement climatique pour qu’elles réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre.
En France et en Suisse, le respect des règles d’aménagement du territoire est particulièrement redevable de l’activisme légal des associations. A Bruxelles, où 80 % de la législation environnementale au sein des pays membres de l’Union européenne se décide, elles sont aux avant-postes de la lutte contre l’opacité qui entoure l’activité des lobbyistes de tous poils. De fait, la transparence et l’accès aux informations sur l’état des émissions et des pollutions sont impératifs pour que les citoyens puissent surveiller le respect du droit de l’environnement.
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