Co organisée par l’UNESCO et l’ISESCO, cette réunion s’est tenue à Dakar au Sénégal du 07 au 09 Novembre 2007. Regroupant une quarantaine de participants venus de 10 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau , Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger et Burkina Faso, cette assise fut marquée par deux moments forts.

D’abord la présentation des communications nationales sur les actions menées dans le domaine, plus particulièrement dans le domaine de l’énergie solaire (Mali, Niger, Mauritanie), de l’hydroélectricité (Guinée, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire), et de la biomasse énergie (Togo, Mauritanie, Mali). Le constat dressé à l’issu de ces présentations révèle que l’ensemble des énergies renouvelables sont sous exploitées, que certains d’entre eux notamment l’hydro électricité et la biomasse sont en raréfaction alors que d’autres ont de fortes potentialités. Il s’agit principalement du solaire pour lequel les pays sahéliens sont en avance sur les pays côtiers.

Ensuite, les travaux de deux groupes ont permis de réfléchir d’une part sur la politique des énergies renouvelables en Afrique et d’autre part sur les forces et les contraintes de leur utilisation en Afrique. La mise en commun des travaux a révélé : l’absence d’une politique énergétique de ces pays à l’exception du Mali ;; la nécessité pour les Etats d’affirmer leur volonté d’intégrer les questions relatives à l’énergie dans les priorités de développement au même titre que l’éducation et la santé et l’urgence de drainer les appuis des partenaires en développement dans le secteur.

Les questions relatives à la fiscalité, à la recherche-développement en matière d’énergie ainsi que la nécessité d’un cadre de partage et d’échanges des expériences ont également été discutées.


Adéyêmi Akpéné FREITAS, Jeune reporter francophone, Médiaterre