L’Instance permanente a clôturé aujourd’hui les travaux de sa septième session en recommandant que les États mettent en place des mécanismes pour surveiller les effets des changements climatiques sur les peuples autochtones, en prenant en considération leurs limites sociales et économiques ainsi que leur attachement spirituel et culturel à leurs terres et eaux.
Elle a en outre recommandé aux États, organisations internationales, institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi qu’aux institutions financières et donateurs multilatéraux, de protéger les techniques de gestion des ressources naturelles des peuples autochtones, leurs technologies respectueuses de l’environnement, la diversité biologique et culturelle et leurs modes de vie traditionnels produisant peu de gaz carbonique.
Les « Changements climatiques, la diversité bioculturelle et les moyens d’existence: le rôle de gardien des peuples autochtones et les nouveaux défis à relever » était le thème spécial de la session 2008 de l’Instance, qui s’était ouverte le 21 avril dernier.
Les 16 experts de l’Instance permanente reconnaissent dans leurs recommandations que la communauté autochtone, forte de 370 millions d’individus et attachée au maintien de la diversité biologique et culturelle de la planète, peut contribuer à la mise en œuvre de mesures d’atténuation des effets des changements climatiques.
Source : ONU
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La septième session de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (1204 hits)