Du 19 mai au 2 juin 2008 se déroulera la campagne d’action internationale du Secours Catholique. Cette campagne a pour objectif, via le réseau de délégations de l’association en France, d’informer et de sensibiliser le public sur les migrations, à travers l’impact qu’elles ont sur les familles et leurs enfants. La diversité des situations de migrations, volontaires ou forcées (déplacés, réfugiés,…), sera illustrée par les témoignages d’une vingtaine de partenaires Caritas qui seront présents en France le temps de la campagne.

Cette thématique permettra de faire le lien entre les actions menées en France et à l’étranger par l’association. Membre du réseau mondial Caritas, le Secours Catholique vient en appui aux familles migrant volontairement ou déplacées dans de nombreux pays, à travers ses programmes d’urgence, de développement, et ses actions de plaidoyer. Une vingtaine de témoins, partenaires du réseau Caritas, issus de divers pays (Colombie, Arménie, Palestine, Madagascar, République démocratique du Congo, Tchad, Mali, Sud Soudan, Albanie, …) seront en France pour apporter un éclairage sur la réalité internationale des migrations et l’illustrer par leur témoignage de terrain.

Le Secours Catholique s’investira pendant trois ans sur la thématique des migrations. Cette année, le premier volet est consacré aux familles car il s’agit d’un des axes majeurs d’action de l’association en France. Dans les situations de migrations, les familles sont très souvent déstructurées, l’un des parents quittant le foyer à la recherche d’opportunités pour améliorer la vie de ses proches. De nombreuses femmes migrantes, seules avec leurs enfants, sont également accompagnées dans les délégations du Secours Catholique.

A l’occasion de cette campagne, le Secours Catholique souhaite affirmer certaines convictions essentielles, qui s’appuient sur des principes anciens de l’enseignement social de l’Eglise (dignité fondamentale de l’être humain, devoir de solidarité, destination universelle des biens) :

- Chaque famille a le droit de migrer ou de se déplacer pour chercher ailleurs protection et opportunités, sans nier le droit des Etats à réguler l’immigration sur leur territoire
- Le migrant est d’abord une personne, avec un projet de vie, et ne doit pas seulement être considéré comme une force de travail
- Il est fondamental de faire reconnaître les droits des personnes migrantes, mais aussi des personnes déplacées (actuellement mal protégées par le droit international)
- Le droit de vivre en famille doit pouvoir s’appliquer, y compris pour les migrants, les réfugiés et les déplacés

Source : Secours Catholique