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Le Parc marin des Mangroves menacé de disparition


Le Parc marin des Mangroves menacé de disparition

Le parc marin des Mangroves, au niveau du littoral atlantique de Muanda, dans la province du Bas-Congo (République démocratique du Congo) est sérieusement menacé de disparition malgré sa prestigieuse forêt et toutes les richesses naturelles qu'il renferme. Ce parc marin est exposé à un véritable problème de conservation avec les populations riveraines et à un problème de pollution des eaux, à la base duquel se trouvent  les sociétés pétrolières.

Pour préserver cet écosystème des dégradations irréversibles susceptible de compromettre dangereusement les vies des populations, le Programme des Nations unis pour le développement (PNUD) et le Fonds mondial pour l'Environnement (FME ou GEF) ont conjointement financé le projet dénommé "Réhabilitation des Aires protégées en RDC".

Ce projet a pour objectif général d'assurer la conservation de la diversité biologique de la RDC à travers un système d'aires protégées (APS) efficaces par l'établissement d'une base structurelle, solide et fonctionnelle pour la planification et la gestion des Aires protégées (APS) .

Le projet vient en appui à l'Institut congolais pour la conservation de la Nature (ICCN), gestionnaires des aires protégées en RDC, et  intervient dans 16 aires protégées notamment le Parc marin des Mangroves. Le Parc marin de Mangrove fait partie du site de Ramsar. Il a été créé le 02 mai 1992 par arrêté ministériel dans le but de protéger l'environnement de la côte de l'océan Atlantique et les différentes ressources biologiques qui caractérisent les zones humides et de contribuer ainsi la promotion du tourisme dans cette partie de la RDC.

Ce parc est situé à l'embouchure du fleuve Congo dans le territoire de Muanda, province du Bas-Congo. Il s'étend sur une superficie de 768km2 dont 20% sont situés dans l'océan Atlantique.

Le parc marin de mangroves renferme plusieurs espèces exceptionnelles et unique en RDC, notamment  le lamantin aquatique (symbole de cette AP et, qui a été à la base de la création du parc), l'hippopotame et les tortues marines. On y trouve également les oiseaux aquatiques parmi lesquels le héron cendré, le héron Goliath, la cigogne, le cormoran, l'ombrette, le fracelins, le canard siffleur et la pintade.

En terre ferme, des grands mammifères peuvent être observés. Il s'agit de buffle, de Sitatunga, d'hylochère, de guib harnaché.

C'est depuis deux ans que le projet s'atèle à rétablir le fonctionnement de base du parc à travers un programme adéquat de renforcement des capacités de l'ICCN.

Sur le plan matériel, le projet a pourvu le parc d'outils de travail (un véhicule 4x4, deux motos, dix vélos, trois baleinières, quatre tentes de campement, tenues de gardes, un kit complet d'ordinateur et matériel de communication pour faciliter la surveillance du parc afin de lutter contre le braconnage et pour le suivi écologique.

 

 

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