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La FAO, le PNUE et le World Soil Information (ISRIC) publient une étude dressant le portrait global de la dégradation des sols


Le Projet d’Évaluation de la dégradation des terres dans les zones arides (LADA), entamé en 2006, a pour objectif premier de fournir des bases pour le développement de conseils stratégiques éclairés en matière de dégradation des sols et ce, tant au niveau local, régional qu’international. Six pays y participent avec leurs institutions nationales afin de mener des « études pilotes » (Argentine, Chine, Cuba, Sénégal, Afrique du Sud et Tunisie). Le projet doit s’achever en 2010 mais une étude rendue publique cette semaine par la FAO, étude pour le moins inquiétante et réalisée grâce à des données recueillies sur une période de 20 ans, démontre que la situation globale s’aggrave. Tandis que la dégradation des sols s’intensifie, près d’un milliard et demi de personnes – soit le quart de la population mondiale – dépendent directement de ces terres pour vivre. De surcroît, cette intensification s’opère à deux niveaux : la quantité des terres étant affectées et la sévérité avec laquelle elles le sont. Près de 20% des aires cultivables, 30% du couvert forestier et 10% des pâturages se dégradent. De ces terres, 22% se trouvent dans des zones arides ou arides-subhumides tandis que 78% sont situées dans des zones humides. L’étude souligne que la principale cause de la dégradation est la mauvaise gestion des sols.

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