Le financement mondial du développement durable.
Paris, 19 et 20 Décembre 2008, Sénat, Palais du Luxembourg.
Le financement de l’économie mondiale et de son développement fait de
plus en plus l’objet de critiques, tant par les manquements éthiques et
autres spéculations que par les mouvements erratiques de capitaux
(subprimes, tensions monétaires, cours des matières premières). On
observe également des aberrations financières : fuite des capitaux des
pays les plus pauvres, financement du Nord par le Sud, pays en
développement exportateurs nets de capitaux, pays émergents finançant
les déficits américains…
Dans le contexte d’une mondialisation sous tension
financière, le développement durable rend d’autant plus nécessaire une
régulation économique et environnementale. Les sources du financement
du développement durable sont très variées : des financements
traditionnels (publics et privés : aide publique au développement et
financements publics multilatéraux régionaux et bilatéraux, banques de
développement, Banque Mondiale, FMI… banques commerciales, banques
d’affaires, coopératives et mutuelles, ONG) aux nouveaux financements
(micro-finances, fonds souverains, fondations, banques islamiques, ONDS
mondial pour l’environnement). La prise en compte d’une dimension "
durable " du développement concerne tous les compartiments de
l’économie internationale, notamment les énormes investissements à
consentir dans l’énergie, les technologies, la recherche l’éducation,
les transports et la santé. Par ailleurs, les modalités " durables " du
financement font l’objet de débats aussi éclectiques que
géostratégiques (Eco taxes, taxations d’activités diverses, emprunts).
Cette problématique du financement du développement durable
répond aux préoccupations contemporaines d’une mondialisation mieux
régulée et prépare l’avenir des prochaines générations.
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