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Quel monde voulons-nous ?


La cérémonie d'ouverture du congrès mondial de l'UICN à Barcelone s'est traduite par des messages d'urgence et d'espoir. Le président de l'UICN Valli Moosa nous interpelle "  pas de panique, pas de crainte, de l'urgence ... J'en appelle aux entreprises du monde entier à intégrer une direction indépendante en charge des affaires environnementales. Les entreprises doivent trouver des règles efficaces. Le rôle du mouvement de l'UICN est de servir de catalyseur.

 

Deux exemples, les océans et l'énergie. Dans le secteur maritime, notre mouvement se situe au carrefour entre les gouvernements et les marchés. Il faut avoir une vision nouvelle et établir la base de gestion de nos océans au 21ième siècle. En ce qui attrait à l'énergie : notre mouvement doit participer à la réflexion des énergies renouvelables les plus intéressantes, je pense notamment aux nouveaux bio combustibles tout en réfléchissant aux effets néfastes.

 

Le message subliminal que nous offre la nature " chaque moment que nous passons à travailler pour la nature est un  moment où la nature travaille pour nous. C'est dans l'esprit de Barcelone, qu'en élan de créativité nous attend tous. "

 

Un message du terrain : M. Muhammad Yunus de la Grameen Bank du Bangladesh interpelle la communauté internationale : " Qui crée de la pauvreté ? C'est la question centrale, il me semble. Pour un monde durable, il faut un cadre humainement durable. Les êtres humains doivent s'entraider. Le cadre actuel n'est pas durable.

Notre organisation, la Gramen Bank, incite les entreprises, les grandes compagnies, à faire des " affaires sociales ". Par exemple: on développe avec Danone un plan pour des yaourts à bas prix accessibles aux enfants de familles démunis ; avec Veolia, on met en place de petites stations d'adduction d'eau dans des villages, qui permettent d'avoir accès à l'eau potable à prix très bas. Quand l'entreprise est dans cet état d'esprit, chaque dollar investi provoque des effets bénéfiques. Dans le domaine de l'énergie solaire, par exemple, l'investissement social pourrait permettre de passer de baisser très nettement le prix de l'électricité, et d'en donner l'accès à la plupart des foyers. Notre planète est notre foyer. Que notre maison soit belle... C'est de notre responsabilité à tous. "

Pour avoir plus d'information sur la cérémonie d'ouverture, lire l'article de BENNETON Cilou, biologiste/écologue, ingénieur environnement et DD, jeune reporter Médiaterre pour l'Organisation Internationale de la Francophonie, accessible en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

Monique Trudel pour IEPF

[CMN2008]

 


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