La 10ème réunion de la Conférence des parties à la « Convention de Ramsar », sur les Zones humides d’importance internationale, particulièrement comme habitat des oiseaux d’eau, s’est ouverte le 28 octobre 2008 en République de Corée, en présence du chef de l’Etat de ce pays. Le thème de la conférence dont les travaux dureront jusqu’au 4 novembre est : « Notre santé dépend de celle des zones humides ». Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour des discussions dont celles, importantes dans la vie d’une institution internationale, du plan stratégique de la convention pour la période 2009-2014 et du budget triennal 2009-2011. La convention est, si l’on excepte au plan régional la convention d’Alger sur la conservation de la nature et des ressources naturelles adoptée le 15 septembre 1968 sous les auspices de l’ex OUA (révisée en profondeur par la nouvelle convention de Maputo de 2003 dans le cadre de l’UA), le premier dispositif contraignant à l’échelle mondiale de l’ère écologique moderne. Adoptée le 2 février 1971 dans cette station balnéaire iranienne, elle est entrée en vigueur le 21 décembre 1975. Abritée par l’UICN à son siège mondial à Gland (Suisse), elle a profondément marqué les conceptions de la préservation de l’environnement autour de son concept-clé d’utilisation rationnelle (wise use) des zones humides. Elle compte aujourd’hui 158 Etats parties et s’applique à 1758 sites « Ramsar » couvrant 161,3 millions d’hectares répondant aux critères de la convention.
Lecture sur ce sujet : S. Doumbé-Billé, La synergie entre la convention de Ramsar et les autres conventions de protection de la nature, in Mélanges en l’honneur de J. Morand-Deviller, Confluences, Montchrestien, 2007, p.p. 779-786
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