Organisé par la SOCIETE HYDROTECHNIQUE DE FRANCE les 7-8 Octobre 2009, Lyon

L’analyse d’évènements météorologiques - climatologiques - hydrologiques historiques rares (1700-2000), avec leur chronologie, aiderait à définir des stratégies de gestion pour les usages, selon leurs sévérités et extensions spatio-temporelles, en s’appuyant sur des indicateurs physiques appropriés et pertinents. Il y a une grande difficulté de communication concernant les risques sécheresses et étiages car leur genèse s’effectue selon des processus physiques temporels et spatiaux lents et progressifs (mois-années, territoriauxeuropéens) peu fréquents, alors que les canicules comme les crues et inondations rares, plus rapides et plus fréquentes, bénéficient d’un traitement scientifique et médiatique (scoops) plus dense, percutant et approfondi. Sans conteste, il apparaît nécessaire et judicieux d’approfondir les recherches dans le cadre d’hypothèses sur les changements climatiques en développant des modèles climatiques globaux et régionaux permettant de simuler pour la seconde moitié du XXIe siècle des scénarios d’évènements rares en températures et précipitations pour mieux évaluer leurs impacts particulièrement sur les ressources en eau de surface et souterraines.

Mais parallèlement il est indispensable de mieux cadrer la variabilité climatique «naturelle» des événements rares/extrêmes physiques (crues, étiages) historiques mesurés et observés au cours des 3 à 10 derniers siècles en constituant à la fois des bases de données évènementielles et continues de référence pour les paramètres météorologiques, climatologiques, hydrologiques et hydrogéologiques dans les bassins versants fluviaux européens.

Cela favoriserait :

- la réalisation d’une meilleure organisation de la surveillance et de l’anticipation des risques, une adaptation des usages de l’eau et une régulation et gestion de tels évènements possibles au cours des 20 à 30 prochaines années

- la comparaison avec les mêmes catégories d’évènements issus des statistiques de scénarios provenant des simulations des différents modèles d’évolution climatique, pour le long terme (après 2040).

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