Les délégués de 182 pays sont réunis lundi à Bonn, en Allemagne, pour discuter de textes de négociations sur le changement climatique qui pourraient constituer la base d'un accord ambitieux, sous les auspices des Nations Unies, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre lors du Sommet de Copenhague en décembre.
Ces pourparlers, qui doivent durer deux semaines, sont la deuxième série de discussions sur le changement climatique cette année sous les auspices de l'ONU. Ils doivent rassembler plus de 4.000 participants, dont des représentants de gouvernements, du secteur privé, d'organisations environnementales et d'instituts de recherche.
Le nouveau pacte, qui doit être conclu à Copenhague, doit succéder au Protocole de Kyoto, qui arrive à expiration en 2012.
"C'est le bon moment pour arriver à un accord ", a déclaré le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Yvo de Boer. " Il n'y a pas de doute dans mon esprit que la conférence sur le climat de Copenhague en décembre va aboutir à ce résultat ", a-t-il ajouté.
La crise financière actuelle a renforcé le besoin d'une réponse mondiale aux problèmes mondiaux, a-t-il ajouté.
Les textes de négociations servent de " point de départ " pour les pourparlers entre les pays, selon Michael Zammit Cutajar, qui préside le groupe de travail sur la coopération de long terme sous les auspices de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
De son côté, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé les négociateurs à s'assurer que les pêcheries et l'aquaculture ne sont pas oubliées lors des pourparlers. Selon elle, le secteur de la pêche et les communautés côtières vont être les plus touchés par les conséquences du changement climatique.
Au cours des dernières semaines, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté les nations à aboutir cette année à un nouveau pacte sur le changement climatique, mettant en garde contre le coût de l'inaction qui serait bien plus élevé que le coût d'une action décisive.
" Nous vivons dans un monde interconnecté ", a-t-il dit lors d'une réunion d'entrepreneurs privés sur le sujet le mois dernier. " Un accord à Copenhague sera un puissant vote de confiance envers le multilatéralisme. En revanche, un échec serait une mauvaise nouvelle pour tout le monde ", a-t-il ajouté.
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