Selon Greenpeace, le message adressé au président Sarkozy pour qu'il prenne enfin réellement la tête de la lutte contre les changements climatiques ne semble pas avoir été entendu. En effet, Greenpeace espérait une réponse claire et directe à l'annonce de Gordon Brown, son homologue britannique qui reconnaissait il y a 10 jours la dette climatique des pays industrialisés à l'égard des pays en développement, estimant à 60 milliards d'euros annuels leurs besoins pour faire face à la crise climatique. Nicolas Sarkozy n'a pas approuvé son homologue puisqu'il n'a pas su avancer de chiffre concret dans une déclaration franco-britannique publié ce mardi à l'occasion d'une rencontre entre les deux chefs d'Etat. Cela est de très mauvaise augure alors que la question du sommet de Copenhague est à l'agenda du G8, et que les pays en développement attendent vainement un signal fort des principaux pays pollueurs de la planète.
Toujours selon Greenpeace, l'Europe arrive donc désunie au sommet du G8 alors qu'elle devrait faire front commun face au manque de volonté des Etats-Unis, du Japon, de la Russie et du Canada face à l'ultimatum climatique.
Source : Greenpeace
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