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Il est complètement absurde de parler de changement climatique sans écouter ceux qui en sont le plus touchés


Le WWF appelle à un engagement mondial pour contenir la hausse des températures bien en dessous de deux degrés par rapport au niveau préindustriel, et pense que les émissions de gaz à effet de serre devront ensuite continuer à diminuer pour finalement respecter la limite des 1,5 degrés de réchauffement, comme l'ont proposé les petits Etats Insulaires.

Selon le WWF, pour que les petits pays insulaires puissent survivre, les nations riches et polluantes doivent prendre leurs responsabilités et pousser à un accord fort sur le climat à Copenhague. Les pays Etats insulaires sont ceux qui contribuent le moins au changement climatique mais leur survie dépend d'un accord climatique ambitieux. La réunion de l'Alliance des Petits Etats Insulaires (APEI/ AOSIS) le 23 septembre leur donne une opportunité de se faire entendre.

Les négociations préparatoires sur le climat pour le sommet de Copenhague en décembre ont été jusqu'ici dominées par les nations riches et les grands pollueurs.

La réunion de l'APEI, qui coïncide avec une série de sommets de haut niveau notamment la conférence des Nations Unies sur le climat et le G20, contribuera à porter le message à l'ensemble des nations du monde.

Kim Carstensen, leader de la "Global Climate Initiative" du WWF explique que "nous devons faire en sorte que ce ne soit plus essentiellement les gros pollueurs qui discutent, entre eux, de la manière de combattre le changement climatique" ; " Le sommet de l'APEI offre aux pays membres de l'Alliance une bonne opportunité de se faire entendre et de formuler clairement des demandes auxquelles les pays riches et pollueurs ont la responsabilité de répondre ".

" Il est complètement absurde de parler de changement climatique sans écouter ceux qui en sont le plus touchés ".

Les petites îles subissent déjà de plein fouet les impacts immédiats du changement climatique, notamment l'inondation de zones côtières, la submersion des îles, la perte des ressources en eau douce, les inondations, sécheresses, la dégradation des cultures et l'augmentation des maladies. Le réchauffement additionnel à venir augmentera ces risques et menace l'existence même de ces endroits.

L'APEI est une coalition de petites îles et pays côtiers qui partagent les mêmes inquiétudes et défis pour leur développement face aux questions environnementales, en particulier en ce qui concerne leur vulnérabilité aux effets néfastes du changement climatique.

L'Alliance de 42 membres est également un bloc clef dans les négociations climatiques internationales.

Le WWF est en accord avec le message de l'APEI- Nous devons engager des actions climatiques ambitieuses et immédiates pour sécuriser la survie des petits Etats insulaires. Cet été, le G8 et le Forum des Economies Majeures (MEF) se sont mis d'accord sur la nécessité de limiter le changement climatique à deux degrés. C'est un pas important vers la bonne direction, mais une augmentation de la température de deux degrés reste trop élevée.

Source : WWF

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