Le Programme de collaboration des Nations Unies sur la réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (ONU-REDD) a commandité le présent rapport au Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) afin de présenter une synthèse de la situation actuelle des négociations en vue d'une décision à Copenhague, faisant ressortir tout particulièrement les domaines de consensus, les options possibles pour résoudre les aspects qui n'ont pas, jusqu'ici, fait l'objet un consensus et les priorités en matière de recherche afin de soutenir la mise en oeuvre efficace d'un programme international de REDD après la décision émanant de la 15e conférence des parties (COP) qui aura lieu à Copenhague.
La première section du rapport (chapitre 2) résume les données récemment publiées qui suggèrent que les émissions liées à la foresterie sont de l'ordre de 5,8 gigatonnes par an et qu'il est possible que ces émissions soient en train d'augmenter à l'échelle mondiale.
Le chapitre 3 traite de la portée et de l'échelle du mécanisme REDD-plus1. Il existe un consensus général sur le fait que les activités REDD-plus pourraient constituer une partie importante des efforts d'atténuation fournis par les pays en développement.
Le chapitre 4 traite du financement et de la distribution des bénéfices. Il existe un consensus sur le fait qu'il est nécessaire de mettre en place un cadre financier efficace pour la fourniture de moyens financiers et d'investissements afin de soutenir une action renforcée en matière d'atténuation, d'adaptation et de coopération technologique.
Le chapitre 5 traite des questions ayant trait au suivi, à la notification et à la vérification (SNV). Il y a quelques questions générales associées au SNV qui auront un impact sur la mise en oeuvre du mécanisme de REDD et certaines questions de SNV qui sont propres au REDD.
Le chapitre 6 présente les questions ayant trait à la participation des parties prenantes. Il ne semble pas y avoir de consensus sur cette question à l'heure actuelle et les Parties convergent sur un compromis qui fera référence à la nécessité d'engager les " populations locales " dans le processus de consultation pour le développement de projets de REDD et du plan national de REDD.
Le dernier chapitre du rapport porte sur les co-bénéfices environnementaux et sociaux. Les directives indicatives figurant dans le PAB font remarquer que : " Les activités de démonstration devraient être compatibles avec une gestion durable des forêts et tenir compte, notamment, des dispositions pertinentes du Forum des Nations Unies sur les forêts, de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et de la Convention sur la diversité biologique ".
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