Stupéfiant paradoxe: historiquement, nos dirigeants politiques ont
toujours trouvé plus commode de livrer nos ressources naturelles, qui
sont publiques, à des compagnies étrangères, au lieu de s'appliquer à
mettre cette immense richesse collective au service du bien commun. En
1962, premier sursaut de dignité. Le ministre de la Révolution du
Maîtres chez nous, René Lévesque, rompant avec cette longue tradition
coloniale, nationalise la ressource hydraulique. Mais dans les années
1980, un vent néolibéral commence à faire tourner la roue de l'histoire à
l'envers. Avec les accords de libre-échange, les politiciens signent la
fin du Maîtres chez nous. Hydro-Québec dénationalise peu à peu la
ressource hydraulique. Les gouvernements abandonnent notre eau potable
aux multinationales... On se rappellera qu'avec le sommet des peuples en
2001 contre la ZLÉA, un premier sursaut de résistance contre le
libre-échange s'est manifesté.
Dans le cadre de la journée mondiale de l'eau, Jacques B. Gélinas,
sociologue, essayiste et conférencier, viendra animer cette conférence. Il est l'auteur de La globalisation du monde et de Le virage à droite des élites politiques québécoises.
Contribution volontaire de 2 $ à 5 $
À 19 h 15, au 870, av. Salaberry, salle Michel Jurdant (322), à Québec
Pour information: 418 524-2744