''Le REDD+ consiste à compenser les pays en voie de développement qui contribuent par leurs actions à la réduction des émissions de CO2 due à la déforestation et à la dégradation'', a expliqué le Dr Malcom Starkey, assistant technique au WCS, dans une allocution à l'ouverture de l'atelier.
''Le REDD+ est un terme associé en priorité à l'écosystème forestier du Bassin du Congo. Il émerge de l'importance internationale croissante des forêts dans les débats sur le climat'', a ajouté M. Starkey.
Organisé par l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS), l'atelier d'une semaine se déroule au centre de formation du Parc national de la Lopé, une des treize aires protégées représentant 11% du territoire national, créées en 2002 par le gouvernement gabonais.
La rencontre regroupe des délégués en provenance d'organismes internationaux tels que the Nature Conservancy et WCS, des représentants des administrations publiques et de la société civile de la République Démocratique du Congo (RDC), du Congo Brazzaville, du Cameroun et du Gabon.
Ces trois pays sont en train de tenter des expériences sur les phases et mécanismes de financement de la préparation du programme REDD, basé sur le Partenariat du carbone forestier (FCPF), créé en décembre 2007, lors de la COP 13 à Bali, qui a marqué la reconnaissance du programme REDD.
Des exposés sont prévus sur les projets pilotes, leur mise en oeuvre et quelques études de cas en RDC, un pays où le processus REDD connait une avancée significative.
L'objectif des projets REDD est de montrer comment les ressources naturelles peuvent être gérées durablement en réduisant les impacts sur les forêts. Il existe plusieurs types de projets REDD+, avec une exploitation à faible impact ou avec une exploitation certifié (FSC).
Financé par le gouvernement américain par l'intermédiaire de l'Organisation américaine pour le développement international (USAID) et l'Agence française de développement (AFD), l'atelier va axer la formation sur les techniques de réduction de la déforestation, les approches intégrées de conservation et de développement, la gestion des projets REDD+ en milieu savanicole et la réduction de l'utilisation du bois de chauffage avec les foyers améliorés.
La réunion prendra fin dimanche prochain par une visite des délégations au Parc de la Lopé et une marche en forêt avec l'ascension du Mont Brazza. La veille les délégués auront effectué une visite sur le terrain dans un village riverain du Parc national de la Lopé pour mesurer la portée d'un projet pilote de type intégrateur.
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