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Environnement / Un financement pour la surveillance par satellite du Bassin du Congo


Une convention de financement de près de 7 milliards de FCFA destinés au projet de surveillance de l'environnement assisté par satellite (SEAS) sur le bassin du Congo a été signée mercredi par le ministre gabonais de l'Economie, Magloire Ngambia, la chargée d'affaires de l'Ambassade de France au Gabon, Jacqueline Bassa-Mazzoni et le directeur général de l'Agence Française de Développement (AFD), François Parmantier , dans le cadre d'un accord de conversion de dette pour le Gabon, selon  le site officiel du gouvernement.

Cette convention permettra, à terme,  la mise ne place d'une antenne de réception d'images par satellitaires  et d'un centre d'énumération et télédétection "  ainsi que   le renforcement des capacités de protection de l'écosystème gabonais afin de donner une visibilité à plusieurs projets sur le plan international, a relevé le portail indiquant que " ce  financement ouvrira, selon le ministre de l'Economie, une ère nouvelle dans la conservation de la biodiversité ".

Toute chose qui participe à la réalisation des projets contenus dans le ''Gabon vert'', l'un des piliers du projet de société  du  chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

A travers cette approche, le Gabon- l'un des pays du Bassin du Congo (deuxième poumon de l'humanité après l'Amazonie)- entend notamment tirer pleinement partie de ses  parcs nationaux et de  son  exceptionnelle biodiversité caractérisée  par 700 espèces d'oiseaux, 70 espèces de reptiles,  190 espèces de mammifères, dont des gorilles, des chimpanzés, des mandrills et des hippopotames, sans compter les milliers d'espèces de plantes que l'on ne trouve nulle part ailleurs, a-t-on estimé.

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