Nairobi - Beaucoup de gens savent que les océans couvrent plus de 70% de la surface du globe, et que le secteur de la pêche maritime permet de nourrir des milliards de personnes. Ce qui est moins connu, c'est que la haute mer, c. à. d. les zones des océans de la planète qui se situent au-delà des limites territoriales nationales (à plus ou moins 200 miles des côtes), représente environ deux tiers de nos océans et 45% de la surface de la planète.
Cette zone, qui contient peut-être le plus grand réservoir de biodiversité de toute notre planète, est exploitée par de nombreux pays, mais n'est gérée par personne. Par ailleurs, elle subit une pression extrême. Le rapport "Global Environment Outlook" du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a conclu que les trois quarts de cette zone sont exploités au-delà de leur capacité maximale par le secteur de la pêche maritime. Selon la dernière parution de la publication de l'ONU "l'Etat des pêcheries et de l'aquaculture dans le monde", 85% des stocks de poissons sont pleinement exploités, voire pire, exploités au plus haut niveau jamais enregistré.
Le problème ne se situe pas au niveau des engagements des Etats nationaux, qui ont été nombreux lors du Sommet de la Terre de Rio, en 1992. Ce qui a fait défaut, c'est plutôt l'accomplissement de ces engagements.
Copyright: Project Syndicate, 2011.
Cet article a été écrit par le Directeur Exécutif du PNUE, Achim Steiner, et Joshua S. Reichert, Directeur Général du Pew Environment Group. Il a d'abord été publié par Project Syndicate. Pour obtenir l'autorisation de le réimprimer, veuillez en faire la demande à cette adresse: distribution@project-syndicate.org
Source : PNUE / Project Syndicate
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