La Conférence des Nations unies sur le développement durable prévue à Rio de Janeiro (Rio+20) du 4 au 6 juin se veut une évolution par rapport à la Conférence de Rio sur l'environnement et le développement de 1992 et le Sommet mondial de la terre de Johannesburg de 2002. La résolution A/RES/64/236 du 24 décembre 2009 qui l'a instituée, affirme que " le développement durable, dans ses aspects économiques, sociaux et environnementaux, est un élément du cadre général des activités de l'Organisation des Nations Unies et [...] qu'il demeure nécessaire de préserver l'équilibre entre le développement économique, le développement social et la protection de l'environnement, qui sont les piliers interdépendants et complémentaires du développement durable ". Après avoir souligné que la réalisation des objectifs associés à ces trois piliers continue de se heurter à des difficultés, la résolution précise que " l'élimination de la pauvreté, la modification des modes de production et de consommation non durables, la protection et la gestion des ressources naturelles indispensables au développement économique et social comptent parmi les objectifs ultimes et les conditions essentielles du développement durable ". A cet effet, elle a fixé à la Conférence de Rio+20 deux thèmes (l'économie verte dans le cadre du développement durable et l'élimination de la pauvreté ; le cadre institutionnel du développement durable) et trois objectifs (susciter un engagement politique renouvelé en faveur du développement durable ; évaluer les progrès réalisés et les lacunes restant à combler au niveau de la mise en oeuvre des textes issus des grands sommets relatifs au développement durable ; relever les défis émergeants). La Conférence de Rio+20 doit donc s'inscrire dans ces objectifs généraux, il revient aux parties prenantes de celle-ci de les préciser.
[PROCESSRIO2012]