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Les Québécois ne font pas de tourisme écologique, mais envisageraient les écovoyages si le prix leur convenait


  Qu'il s'agisse d'acheter des crédits de compensation des émissions de carbone, de réutiliser les serviettes ou de réserver dans un hôtel vert, une nouvelle étude révèle que l'environnement ne compte pas parmi les priorités de la majorité des Québécois en matière de voyages. Selon le sondage sur les écovoyages de la Fondation TD des amis de l'environnement (FAE TD), 88 % des Québécois n'ont jamais pris de vacances écologiques.

Un quart des Québécois (23 %) n'ont jamais fait d'écovoyages parce que ce n'est pas une priorité pour eux, 8 % d'entre eux ne pratiquent pas l'écotourisme parce que c'est trop coûteux et 26 % des répondants déclarent ne pas savoir pourquoi ils ne le font pas. Le sondage sur les écovoyages de la FAE TD définit l'écovoyage comme un voyage visant à protéger ou à améliorer l'environnement, ou à avoir le moins d'effets possible sur celui-ci, grâce notamment aux moyens de transport et à l'hébergement respectueux de l'environnement ou à l'écotourisme.

" Selon notre étude, bien qu'ils réfléchissent souvent à leur incidence sur l'environnement à la maison, la majorité des Québécois ne se soucient pas de cette question lorsqu'ils voyagent, déclare Amélie Picher, directrice régionale, Fondation TD des amis de l'environnement. Il existe de nombreuses manières simples et abordables de rendre les voyages plus écologiques, par exemple, l'utilisation des billets électroniques ou la visite de points d'intérêt en transport en commun. "

Une autre façon de rendre ses vacances plus respectueuses de l'environnement est d'acheter des crédits de compensation des émissions de carbone. Selon le sondage sur les écovoyages de la FAE TD, 93 % des Québécois n'ont jamais considéré cette option. Trois quarts ne le font pas parce qu'ils ne savent pas en quoi consistent ces crédits.

Même si la majorité des Québécois ne font pas d'écovoyages, huit sur dix (79 %) déclarent qu'ils pourraient l'envisager. La moitié des Québécois (51 %) disent qu'ils considéreraient un voyage écologique si le prix était le même que pour un voyage traditionnel, 34 % d'entre eux y penseraient si tous les aspects du voyage s'apparentaient à des vacances traditionnelles, et 20 % l'envisageraient si le voyage était plus rustique qu'un voyage classique, mais plus respectueux de l'environnement. À l'échelle du pays, les Québécois sont les plus susceptibles de déclarer qu'ils ne songeraient pas à faire un écovoyage (21 % vs 11 % pour l'ensemble des Canadiens).

" Nous sommes toutefois heureux de constater que les écovoyages font partie des choix pour certains Québécois, de dire Amélie Picher. C'est pourquoi nous avons le plaisir d'offrir à une personne chanceuse la possibilité de gagner un écovoyage inoubliable rien qu'en s'abonnant à Espace vert, le bulletin électronique gratuit de la FAE TD. "

 


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