Alors que le monde ne cesse de s'interroger sur la faisabilité d'une
énergie propre, les chercheurs poursuivent leurs efforts pour trouver la
meilleure source d'énergie disponibles pour tous. La majorité des
experts se tournent vers la lumière du soleil pour atteindre leur
objectif. La difficulté est cependant de déterminer comment capturer,
transférer et stocker au mieux l'énergie solaire de manière efficace.
Une équipe internationale de chercheurs a découvert que les systèmes
complexes à l'oeuvre dans la nature pourraient apporter une réponse à ce
problème. Présentés dans la revue Nature Chemistry, leur étude met en
lumière les complexes naturels des antennes. Leur recherche a été
partiellement financée par le projet PHOTPROT ("The dynamic protein
matrix in photosynthesis: from disorder to life"), soutenu par une
subvention du CER (Conseil européen de la recherche) d'une valeur de
2,86 millions d'euros au titre du septième programme-cadre (7e PC).
Suivant leur évaluation d'études sondant les complexes d'antennes
exploitant la lumière naturelle des plantes et des micro-organismes, des
scientifiques canadiens, néerlandais, britanniques et américains ont
compilé des informations découvertes dans un guide pour les chercheurs
et ingénieurs concevant les futures technologies d'énergie solaire. En
étudiant la photosynthèse naturelle, l'équipe a ainsi obtenu un aperçu
sur la manière dont les circuits moléculaires humains peuvent être
développés pour capturer, réguler, amplifier et utiliser l'énergie
solaire brute.
Avec ces informations, les experts peuvent effectivement puiser dans
l'énorme quantité d'énergie disponible, la convertir et la stocker pour
ensuite la transporter sur de longues distances, grâce aux réseaux
énergétiques microscopiques.
"Plus de 10 millions de milliards de photons de lumière sont captés
par une feuille chaque seconde", peut-on lire dans le Digital Journal,
selon les dires du Dr Greg Scholes, un chimiste du département de chimie
de l'université de Toronto, au Canada. "De ceux-ci, presque tous les
photons de couleur rouge sont capturés par les pigments de chlorophylle,
responsables de la croissance de la plante."
L'un des défis est de suivre l'énergie des rayons du soleil capturée
et stockée pendant un millionième de seconde par les chromophores, les
molécules de pigments ou de colorants, avant qu'elle ne soit libérée.
Source : CORDIS
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