Pour le Directeur de l'Agence pour l'Environnement et le Développement Durbable (AEDD), les questions de développement sont intimement liées aux changements climatiques.

Les enjeux du Mali à Durban ne sont ni plus ni moins que les enjeux de l'Afrique. Le ministre de l'environnement Malien  préside la conférence des ministres africains de l'environnement (CMAE) et tous les pays africains ont décidé de parler d'une seule voix à cette conférence de Duban. Le Mali comme tous les autres pays, souhaite un engagement pour une deuxième période du protocole de Kyoto. Que les pays développés s'engagent au delà de 2012. Le protocole de Kyoto constitue aujourd'hui l'instrument le plus contraignant pour la réduction des gaz à effet de serre (GES). La discussion tourne autour du fait que les pays développés veulent que des pays émergents comme la Chine, l'Inde ou le Brésil, puissent aussi s'engager dans le protocole, puisque ces pays commencent aussi à polluer. Nous les Africains ne produisons pas de gaz à effet de serre (GES) mais nous subissons les conséquences, la désertification, les feux de brousse, la réduction des nappes phréatiques, l'insécurité alimentaire, toutes ces questions sont liées aux changements climatiques.