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Economie alternative: Le grain de SEL qui met une claque à la crise ambiante


Sortir de l'euro pour payer en " sardines " et en " walous ". C'est le pari qu'ont fait les adhérents des deux Systèmes d'échanges locaux (SEL) de Marseille, le Sel de Mars et le Réel.


Se rendre utile

Ces associations d'un genre particulier, qui seraient près de 500 en France selon le réseau national Sél'idaire, se contentent d'étendre les coups de pouce " gratuits " qu'on se rend habituellement entre voisins ou entre potes, à un public plus large.

Concrètement, on trouve de tout, au même " prix " : 1h de bricolage =1h de webdesign, de babysitting ou de cours d'oenologie. Les demandes et les offres sont postées sur le site web de l'association, et on se sert. " C'est assez original de pouvoir téléphoner à quelqu'un qu'on ne connaît pas pour lui demander un service sans rien en échange, surtout en temps de crise ", décrit Frédéric Boeuf-Salor, responsable des relations extérieures du Sel de Mars. Oubliées les règles bancaires : les " découverts " sont autorisés et les " Seliens " n'ont pas d'obligation de résultat.

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