Le 6 mars 2012, nous, délégués des organismes de la société civile africaine, suite à l'atelier d'évaluation post Durban, organisé dans la ville de Limbe, République du Cameroun, par l'Alliance Pan Africaine pour la Justice Climatique (PACJA), afin de préparer Rio+20,
Reconnaissant que la contribution des acteurs non gouvernementaux aux processus et résultats de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement est essentielle pour l'élaboration de stratégies éclairées et le contrôle de leur mise en oeuvre ;
Considérant que les nouveaux enjeux soulevés par l'Afrique ont été et sont encore une entrave majeure à la mise en oeuvre du développement durable sur le continent ;
Reconnaissant que les principes, les accords et les engagements énoncés dans la Déclaration de Rio 92, Agenda 21 et le Plan d'action de Johannesburg sont respectés, et qu'il faudra renforcer leur application lors de la prochaine Conférence Rio+20 ; ... lire la suite.
Propositions et résumés
Nous déclarons
1. Qu'étant donné que le concept d'économie verte a trouvé sa voie dans le débat international et y prend une place grandissante, ce concept doit être clairement exprimé aux gouvernements Africains et aux populations afin d'éviter les éventuelles sanctions. Ce concept ne doit pas être utilisé comme outil pour détourner ou ralentir le droit au développement des pays africains.
2. Qu'il est nécessaire d'identifier les outils et les coûts de l'économie verte et que celle-ci ne doit pas être imposée par des intérêts étrangers qui fuient leurs responsabilités historiques.
3. Que ce concept doit permettre d'assurer à l'Afrique une croissance à faible intensité de carbone, ce qui facilitera le transfert de technologies vertes adaptées, des pays industrialisés vers l'Afrique. Que les ressources en énergie renouvelable de l'Afrique doivent être considérées comme un atout.
4. ... lire la suite.
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