La conférence de Doha sur le changement climatique, qui s'ouvre lundi pour une durée de deux semaines, risque d'entériner la relégation des questions environnementales à l'arrière-plan des préoccupations des dirigeants de la planète.
Aucun accord pourrait n'être conclu sur une prolongation du protocole de Kyoto, qui s'éteindra le 31 décembre, quinze ans après son adoption.
Quant à l'élaboration d'un nouveau traité sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre, elle ne devrait guère progresser en raison de la priorité accordée dans toutes les régions du monde à la croissance économique et des divergences persistantes sur la répartition des efforts.
L'adoption en 1992 de la convention cadre sur le changement climatique a illustré une prise de conscience des pays industrialisés sur les effets de la pollution. En 1997, dans le cadre du protocole de Kyoto, une quarantaine de pays décidaient ensuite de réduire d'ici 2008-2012 leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5,2% en moyenne par rapport à leurs niveaux de 1990. Ce traité a aussi mis en place un marché des droits d'émission.
Ange David BAIMEY, pour l'IEPF
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