Stéphane POUFFARY, ENERGIES 2050 pour l'IEPF
La France à l'ouverture de Doha : des engagements renouvelés et une invitation formelle pour une Conférence Climat en 2015 en France. Lundi 26 novembre, à l'occasion de l'ouverture officielle de la Conférence sur les changements climatiques de Doha, Madame Delphine BATHO, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a renouvelé l'engagement de la France en faveur d'une deuxième période du Protocole de Kyoto, de la mobilisation de financements publics et privés suffisants au-delà de 2012 tout en soutenant les actions à venir de la plate-forme de Durban pour la mise en place d'un accord associant l'ensemble des pays en 2015 pour une mise en oeuvre devant s'appliquer à tous à partir de 2020.
La Ministre a également renouvelée la disponibilité de la France à accueillir la Conférence sur les changements climatiques en 2015 qui devrait être le moment historique où l'accord mondial sur le futur régime climatique serait officialisé.
La France est représentée à Doha au travers de 3 Ministres (Ministre des affaires étrangères et européennes, Ministre de l'écologie du développement durable et de l'énergie et Ministre délégué au développement).
Clin d'oeil du calendrier, le 26 novembre, a été en France le jour du lancement officiel du débat national sur la transition énergétique avec une première réunion des experts prévue le 29 novembre. A terme, il est attendu que ce débat permettre la formulation des recommandations qui serviront de base à la future loi de programmation pour la transition énergétique.
A Doha, la réaffirmation d'objectifs climatiques prend donc un sens très particulier sachant que la France aura dans les prochains mois à venir, à expérimenter sur son propre territoire la mise en place d'une politique ambitieuse de réduction de la consommation énergétique complément indispensable à toute possible stratégie climatique réussie. En effet, au-delà du contenu carbone de l'énergie et de la diversification du mix énergétique, se pose aussi la question de la sobriété et de l'efficacité énergétique car rien ne serait pire que de voir son bilan carbone diminuer tout en augmentant sa consommation énergétique.
Stéphane POUFFARY, ENERGIES 2050 pour l'IEPF à Doha, le 25 novembre 2012
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