Lorsque le typhon Bopha, l'une des tempêtes les plus violentes de l'histoire récente à avoir touché le Pacifique occidental, a frappé l'année dernière l'île de Mindanao, dans l'archipel des Philippines, de nombreux médias ont soupçonné que cela était dû à l'impact croissant du changement climatique.
Pourtant, les scientifiques ne sont toujours pas certains que les émissions de gaz à effets de serre dans l'atmosphère aient causé un changement détectable dans les activités cycloniques.
C'est ce qu'a rapporté le Comité des typhons de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP) des Nations Unies et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans une nouvelle évaluation couvrant le bassin du Pacifique Nord-Ouest.
Cette région est la plus active en cyclones tropicaux du monde. Les activités cycloniques sont à l'origine d'environ 11 pour cent des précipitations dans cette partie du bassin. Les tempêtes -- appelées typhons dans cette région du monde -- y ont fait des morts et causé d'importants dégâts...