L'année 2012 a été marquée par les conséquences d'une mauvaise saison agricole (juin-octobre 2011) à la suite d'une longue période de sécheresse importante. Cela a causé, non seulement une crise alimentaire au Niger, mais aussi dans toute la région du Sahel. Aussi, les villages de Birnin Lallé et Adjékoria n'en sont pas sortis indemnes mais la résistance construite depuis le début du projet en 2008 a permis d'atténuer les effets de la crise.

 Voici comment le PDSA a pu aider ces villages à faire face à la crise alimentaire :

 35 banques céréalières et 7 magasins proposaient à la population du mil et de la nourriture pour le bétail à des prix inférieurs à ceux du marché.

• En mars 2012, l'activité "habbanaye" a connu son premier transfert de chèvres. Beaucoup de femmes, comme Zeinabou, ont reçu en 2010, 2 chèvres pour une période de 18 mois le temps qu'elles se reproduisent. Maintenant, ces couples de chèvres ont été donnés à 870 nouvelles femmes.
• Entre février et avril 2012, le projet s'est concentré davantage sur la réhabilitation des terres dégradées en rémunérant les paysans mobilisés grâce à des activités de cash-for-work, ou argent-contre-travail. Sur le long terme, cette stratégie est synonyme de terres agricoles regagnées et permet donc aussi de production acrrue. Et sur le court terme, elle offre aux ménages qui participent la possibilité de gagner de l'argent afin de pouvoir acheter les moyens de subsistance d'urgence.
• En octobre 2012, une plate-forme multifonctionnelle solaire a été installée à Adjékoria afin de faciliter et développer des activités génératrices de revenus.
• De plus, en 2012, une attention particulière a été donnée au renforcement des capacités et à la formation du comité de gestion de ces banques et magasins pour qu'ils puissent fonctionner de manière autonome.

 La campagne agricole de 2012 au Niger était heureusement meilleure que celle de 2011. Avec des précipitations suffisantes, la production a été estimée par les responsables du projet à 413kg de mil par hectare, 7 fois mieux qu'en 2011 et en moyenne 60kg de plus que les 10 dernières années.

Source : caritas-int