La 16ème conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) rassemblera des représentants de 177 pays afin d'étudier les propositions de protéger les populations décroissantes d'animaux et de plantes menacées par le braconnage, les récoltes et la diminution d'habitat.
Dan Ashe, le directeur du Service de la pêche et de la faune sauvage des États-Unis (US Fish and Wildlife Service - USFWS) a discuté de la réunion lors d'une conférence de presse le 27 février. Les délégués auront encore plus à débattre qu'auparavant, a dit M. Ashe, car une " crise d'extinction " menace de nombreuses espèces de plantes et d'animaux à travers le monde.
" L'ordre du jour a été décrit comme très ambitieux et comme le plus important jamais proposé devant une conférence des parties ", a déclaré M. Ashe, qui mènera la délégation américaine à Bangkok. La conférence devra répondre aux questions de la menace croissante d'extinction ainsi qu'aux problèmes liés tels que le braconnage et le trafic illégal d'espèces indigènes.
La CITES protège désormais presque 5.000 espèces animales et 29.000 plantes, mais l'application des protections n%u2018est pas facile. Les agents de la protection de la faune sauvage ne bénéficient souvent que de peu de moyens pour protéger une vaste région sauvage. Ils doivent lutter contre des adversaires motivés par l'appât des gains énormes du marché noir.
Des chasseurs renégats traquent les éléphants d'Afrique et les massacrent pour leurs défenses malgré l'interdiction internationale du commerce de l'ivoire en place conformément à la CITES depuis 1989. Les rhinocéros sont chassés pour leurs cornes, que certains pensent, à tort, avoir des effets bénéfiques pour la santé. Une interdiction du commerce des cornes est en place depuis 1977.
Selon l'USFWS, les débats tourneront surtout autour de la protection
des éléphants, des rhinocéros, des ours polaires et des requins.
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