Depuis plusieurs années, le PNUD collabore étroitement avec la
municipalité de Resen afin d'assainir l'écosystème de Prespa, avec un
financement du FEM. Il s'agit d'aider les paysans à adopter des
pratiques agricoles plus durables, de sensibiliser le public aux
problèmes environnementaux, de chercher des solutions à des problèmes de
pollution complexes dans ces étendues d'eau et de formuler un plan
global pour la gestion future du bassin hydrographique.
Ces initiatives ont déjà permis de réduire de trente pour cent la
quantité de pesticides que les paysans utilisent chaque année. Et
l'expérience et les connaissances acquises au moment de définir et
atténuer les pressions sur les lacs sont extrêmement précieuses et
constituent une base solide pour l'élaboration d'un nouveau projet qui
s'étalera sur six ans et rendra les eaux considérablement plus salubres.
Le nouveau projet, intitulé " Restauration du lac Prespa ", aide des centaines de paysans à apprendre de nouvelles pratiques plus écologiques et à les appliquer, notamment dans un verger modèle où on démontre les nombreux avantages qu'il y a à réduire la quantité de pesticides et d'engrais chimiques.
Avec un financement généreux, à hauteur de plus de cinq millions de
dollars, de l'Agence suisse pour la coopération et le développement, le
projet met en place un système de surveillance du lac et un système de
gestion, avec un laboratoire dernier cri pour veiller à ce que les
capacités locales restent suffisantes pour maintenir la santé à long
terme de l'écosystème.
Le projet suivra les recommandations du plan de gestion du bassin de Prespa élaboré en 2012 avec l'appui du PNUD. Celles-ci comprennent un reboisement à grande échelle pour combattre les effets de l'érosion, l'introduction de techniques de restauration des zones humides pour contrôler les inondations et filtrer l'eau de la rivière Golema et une gestion des eaux usées améliorée etplus naturelle.
En introduisant de telles améliorations dans les pratiques agricoles et la gestion du bassin, on réduira de beaucoup les pressions exercées sur le lac et on pourra enfin contrôler le néfaste processus d'eutrophisation. Ainsi, les espèces rares ou menacées de la région auront de meilleures chances de survie. Communiqué du PNUD (512 hits)