D'après un nouveau rapport
de l'organisation humanitaire Oxfam, la faim dont souffrent des
millions de personnes dans les régions les plus pauvres de la planète ne
disparaîtra que grâce à un changement radical de gouvernance et
d'activités de développement visant à réduire l'écart entre les riches
et les pauvres.
Le document, intitulé " Pas de hasard : Résilience et inégalités face au
risque ", précise que la priorité actuellement accordée au renforcement
de la résilience chez les femmes et les hommes les plus pauvres est
encourageante, mais qu'il serait possible d'aller plus loin si " les
risques [étaient] partagés de manière plus équitable dans le monde et
entre les sociétés ".
Le rapport explique qu'" il faudra pour cela un changement majeur dans
le domaine du développement, qui s'est trop longtemps abstenu de
s'attaquer à la question des risques, mais aussi et surtout une remise
en cause des inégalités qui exposent les personnes pauvres à des risques
sans commune mesure avec ceux que rencontrent les plus riches ".
Le rapport exige des efforts, non seulement pour aider les personnes
pauvres et vulnérables à survivre aux chocs, mais aussi pour " les aider
à prospérer malgré les chocs, les pressions et les incertitudes ". Il
nomme cet objectif, la " véritable résilience ".
Le rapport affirme que " le renforcement des compétences et des
capacités doit accompagner la lutte contre les sources profondes de la
vulnérabilité des hommes et des femmes : l'inégalité et l'injustice.
Cela implique de remettre en cause les institutions sociales,
économiques et politiques assurant la sécurité à quelques-uns tout en
exposant une multitude à la vulnérabilité, et de redistribuer le pouvoir
et les richesses (et les risques, dans le même temps) afin de
développer des modèles de risque sociétal partagé ".
Source : IRIN
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