Discours de Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Extrait :
Le besoin de transformation agricole n'est nulle part plus important que dans les zones arides du continent. Dans la sous-région sahélienne, plus de 10 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire chronique. Dans la corne de l'Afrique, plus de 8,32 millions de personnes traversent une phase difficile ou critique d'insécurité alimentaire. Face à ces défis, nous adoptons une démarche stratégique et régionale axée sur la réduction de la vulnérabilité, le renforcement de la capacité de résilience et la promotion de possibilités et d'une intégration économiques accrues.
La Banque mondiale est résolue à introduire des changements positifs dans l'économie agricole africaine.
Compte tenu de l'importance du secteur agricole, le plan d'action de la Banque mondiale nous engage à investir 8 à 10 milliards de dollars chaque année. Une portion considérable de cet investissement, pouvant aller jusqu'au tiers, est consacrée aux besoins spécifiques de l'agriculture africaine.
Nous avons élargi quantitativement et qualitativement le programme agricole de la Banque mondiale en Afrique. Plus particulièrement :
Ce sont-là quelques exemples pour montrer comment nous pouvons obtenir un effet catalytique, générateur de transformations profondes, sur l'économie agricole en Afrique.
D'une manière générale, l'objectif ultime de nos investissements sera d'apporter un changement véritable en accroissant la productivité agricole, particulièrement dans les zones arides, en favorisant l'accès des agriculteurs aux marchés, en renforçant les chaînes de valeur, en réduisant les risques et les vulnérabilités, en promouvant l'égalité des sexes, et en augmentant la participation de l'agriculture à la protection de l'environnement par la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
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