Contrairement aux produits chimiques qui sont généralement toxiques ou/et financièrement onéreux pour des agriculteurs dans la lutte contre la teigne du Guatemala qui déciment des cultures de pomme de terre au Venezuela, en Colombie et en Équateur, le baculovirus découvert par les chercheurs de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) " préserverait l'écosystème, réduirait les risques de pollution et de résistance chez les insectes ravageurs ". D'après les découvreurs, le biopesticide " permet d'atteindre des taux de mortalité des larves de teigne guatémaltèque de plus de 98% ".

C'est un produit bio " qui se dégrade rapidement dans l'environnement, diminuerait ces risques de pollution ", rassurent les scientifiques. Un atout qui participe de la préservation des insectes utiles, notamment les pollinisateurs. Les produits phytosanitaires étant toxiques pour l'environnement et la santé de l'utilisateur, ce pesticide constitue ainsi une alternative prometteuse aux insecticides chimiques, davantage recourues par les agriculteurs équatoriens. Mais, pour une action efficace contre les insectes ravageurs de cultures, baculovirus nécessite " une stratégie de lutte intégrée ".

Source : www.ird.fr