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La Belgique ratifie la Convention de l'UNESCO de 2001 sur la Protection du patrimoine culturel subaquatique


L'ambassadeur de la Belgique auprès de l'UNESCO, S.E. Mme Francine Chainaye, a soumis l'instrument ratification de la Convention de l'UNESCO de 2001 sur la Protection du patrimoine culturel subaquatique à la Directrice Générale de l'UNESCO, Irina Bokova. Cette ratification est une étape primordiale pour le développement de la Convention. Cela illustre le soutien international croissant pour cet instrument et pour la protection du patrimoine subaquatique. Les premiers pas de la Belgique en archéologie sous-marine ont été faits en 1992, dans la ville médiévale (immergée) de Walraversijde. Le musée archéologique de Raversijde, fondé dans la foulée de cette excavation, est toujours le quartier général du pays pour l'archéologie maritime. Depuis, la recherche archéologique sous-marine en Belgique a fait des progrès énormes. Une base de données maritime nationale sur les épaves et les sites archéologiques sous-marins en mer du Nord et dans la rivière de l'Escaut a été mise en place. Dans le même temps, les historiens et archéologues sous-marins belges ont été impliqués dans des nombreux projets internationaux de grande envergure, comme Planarch et MACHU. Pour montrer son continuel engagement envers la protection du patrimoine culturel subaquatique et la Convention de 2001, le gouvernement flamand, en coopération avec l'UNESCO, organise une réunion scientifique et commémorative pour les batailles navales de la Première Guerre mondiale, qui aura lieu à Bruges en juin 2014, cent ans après le déclenchement de la guerre. L'événement rassemblera des experts du monde entier et commémorera les pertes de la Première Guerre mondiale et le patrimoine sous-marin résultant de ses batailles, véhiculant ainsi un fort message de paix, de coopération internationale et de réconciliation.

La Convention de 2001, le principal traité international sur le patrimoine submergé, est entrée en vigueur le 2 janvier 2009. Cet instrument juridique historique est la réponse de la communauté internationale à la destruction des sites archéologiques submergés par des chasseurs de trésors à vocation commerciale et par certaines activités industrielles. Il a pour but de renforcer la protection juridique, la coopération, la sensibilisation et les capacités. Le nombre croissant d'États parties à la Convention reflète aussi la reconnaissance progressive du besoin d'assurer la même protection au patrimoine culturel submergé que celle qui est déjà accordée au patrimoine culturel sur la terre ferme. La Convention est activement soutenue par des archéologues subaquatiques qui mettent en oeuvre et respectent sa réglementation. La Belgique est le 45e Etat à la ratifier.  
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