2012 a été l'une des dix années les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète selon l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), notamment aux États-Unis et en Argentine où elle reste l'année record.
Sur cette année, les émissions mondiales de dioxyde de
carbone (CO2) provenant à la fois de la combustion des énergies
fossiles et de la production de ciment ont augmenté de 2,6 % (38,8
GtCO2 - 2 GtCO2) en 2012 (selon le Global Carbon Project).
L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) estime elle que les
émissions associées à la consommation d'énergie ont crû de 1,4% en
2012 et ont atteint 31,6 GtCO2 (rapport "Redéfinir les contours du débat énergie-climat").
La NOAA indique par ailleurs que la concentration atmosphérique en
CO2 a augmenté de 2,1 ppm en 2012 atteignant un niveau moyen, au
niveau mondial, de 392,6 ppm sur l'année. Pour la première fois,
cette concentration a dépassé 400 ppm sur le site de Mauna Loa
(Hawaï), qui représente une bonne approximation de la
concentration moyenne en CO2 dans l'hémisphère Nord.
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