Malgré les travaux de prospection débutés depuis plusieurs mois dans certaines régions de la province, le projet du gaz de schiste continue de susciter autant de passions qu'auparavant chez les populations dubitatives.
Cependant, les nombreux avantages économiques brandis par le gouvernement provincial, n'ont pas réussi à dissiper le scepticisme des écologistes et des détracteurs du projet.
De nombreuses collectivités redoutent l'installation des machines des sociétés d'extraction dans leur environnement ce qui occasionne parfois des protestations. Selon Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens, une organisation à but non lucratif qui milite pour l'eau potable, l'énergie verte et une démocratie vivante, "Nous demandons l'interdiction complète du gaz de schiste au Nouveau-Brunswick et au Canada" car, selon elle, son extraction serait une véritable menace pour les ressources en eau (Radio Canada).
Toujours dans la même lancée, l'environnementaliste David Suzuki, lors de la réception de son doctorat d'honneur à l'Université Laval (Québec) en 2011 disait : "le procédé d'extraction du gaz de schiste qui requiert une énorme quantité d'eau peut avoir des conséquences sans précédent sur les ressources en eau comme c'est le cas en Pennsylvanie où l'exploitation du gaz de schiste a entraîné la contamination des nappes phréatiques par du méthane"(LaPresse.ca).
Pour Lisa Richard, éditrice au journal l'Étoile, l'idéal serait de mettre une pause au projet d'exploration et de faire passer un référendum, afin de s'imprégner de la vision des populations provinciales quant à la réalisation de celui ci.
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