Cette région du pays fait face à une recrudescence
du paludisme. La radio publique du
Cameroun, qui a annoncé cette nouvelle dans ses éditions de la
journée du 23 octobre 2013, souligne que les services de santé locaux signalent
plus de 10. 000 nouveaux cas enregistrés
au cours des deux derniers mois (octobre et septembre 2013) pour la seule ville
de Maroua, la capitale régionale.
Des membres du Réseau camerounais des
Journalistes Amis de l'Enfant (REJAE) que Médiaterre
a contactés, indiquent que certaines
formations sanitaires de la région de l'Extrême-nord, la région la plus peuplée
du Cameroun, ne sont plus à même d'accueillir des malades au point où certains
d'entre eux sont pris en charge sous les vérandas des centres de santé et même dans la cour ou simplement à la maison.
D'après les mêmes sources qui
s'appuient sur leur réseau d'informateurs, sont majoritairement concernés, les
femmes enceintes et les enfants. Aussi, la cote d'alerte a-t-elle été lancée
par les autorités administratives locales et les démembrements locaux de l'UNICEF.
En rappel, l'Extrême-nord du Cameroun est une zone endémique de
paludisme. Sa proximité avec le Tchad voisin, pousse la communauté internationale à prendre très au sérieux, l'éventuelle expansion
de cette nouvelle épidémie au niveau sous régional.