Interdire les produits les plus polluants et étendre les obligations de surveillance de l'air intérieur et d'étiquetage des émissions de polluants volatils des produits font partie des actions déclinées dans le plan présenté par le gouvernement.
Lors de la première conférence environnementale, en septembre 2012, la table-ronde sur la santé environnementale a souligné l'enjeu de la qualité de l'air intérieur dans le cadre de la rénovation thermique des bâtiments. De fait, "la feuille de route pour la transition écologique prévoit que le plan de rénovation thermique des logements s'accompagnera d'une vigilance particulière sur la qualité de l'air intérieur", rappellent les ministres de la Santé et de l'Ecologie, Marisol Touraine et Philippe Martin. Ceux-ci ont publié, le 23 octobre, un plan national d'action sur la qualité de l'air intérieur pour le court, le moyen et le long terme. "Pour ne pas multiplier les structures nouvelles, la gouvernance s'inscrira dans la gouvernance du plan national santé environnement (PNSE) et ce plan d'actions air intérieur aura vocation à intégrer le PNSE3. Il pourra donc être décliné en région dans les plans régionaux santé environnement (PRSE3)". Une table ronde sera éventuellement organisée avant sa mise en oeuvre, indiquent les ministres, afin de "finaliser la démarche de présentation du projet de plan".
Source autorisée : actu-environnement.com
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