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Les experts de la CBLT cogitent sur la préservation des eaux du lac Tchad à Yaoundé


En plus de l'examen du bilan de l'année qui s'achève et l'adoption du budget de l'année 2014, Gilbert Didier Edoa, Secrétaire général du Ministère de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire (MINEPAT) représentant le ministre, a, au cours de la cérémonie d'ouverture des travaux du Comité technique d'experts dans la capitale camerounaise, demandé aux émérites mobilisés de se pencher sur le dossier de la délimitation durable des frontières entre pays du bassin du lac Tchad, de "chercher et proposer aux instances institutionnelles des solutions capables d'inverser la tendance de l'assèchement dramatique du lac Tchad".

En effet, en prélude à la 59ème session ordinaire du Conseil des ministres de tutelle des 06 pays membres (Nigeria, Libye, Tchad, République centrafricaine, Niger et Cameroun) de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) qui se tiendra le 05 décembre 2013, une trentaine d'experts et partenaires au développement de la CBLT est en conclave depuis ce 02 décembre 2013 à Yaoundé.

En rappel, 49 ans après la création de la CBLT, l'assèchement avancé des eaux du lac Tchad (une superficie passée de 26 000 km2 dans les années 1960 à 1 500 km2 aujourd'hui), du fait de l'action anthropique et des aléas climatiques, constitue une menace pour la survie des populations de la sous-région. 

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