A la fin de l'année 2013, le Projet sénégalais d'appui aux filières agricoles (PAFA), affiche de bons résultats. Avec 90% de taux d'exécution et 87% taux de décaissement pour le compte de l'exercice 2013, le projet maintient la dynamique qui lui a permis depuis 3 ans d'améliorer le sort de 17 834 ménages vulnérables.
Revenant, dans un document transmis à l'Agence de presse sénégalaise, sur les acquis du projet pour l'année 2013, les dirigeants du PAFA indiquent les résultats obtenus dans l'amélioration des rendements de denrées tels que le mil, le sorgho ou encore le maïs. Ainsi, la production de mil dans la région de Diourbel a augmenté de 494 kilogramme par hectare en un an, passant de 1140 kg/ha en 2012 à 1634 kg/ha en 2013 tandis que dans la région de Koalack, ce sont les rendements du maïs qui enregistrent une hausse de plus de 1000 kg/ha.
Outre, la production, dont les résultats sont à attribuer à l'usage de semences certifiées, de bons engrais et de bonnes pratiques de culture, le volet de la commercialisation a connu des progrès. En effet, grâce à la mise en place de contrats commerciaux entre les organisations de producteurs et les opérateurs de marchés, les prix au producteur des denrées ont connu une envolée notable. A titre d'exemple : l'hectare du mil a généré en moyenne 80 970 Francs CFA contre 12 500 Francs CFA auparavant, tandis que le sésame récolté sur la même superficie générait 170 000 Francs CFA contre 69 500 Francs CFA par le passé.
Face à ces résultats, les responsables du projet entendent placer l'année 2014 sous le signe de la consolidation des acquis de 2013.
Le projet, qui court encore jusqu'en 2017, bénéficie d'un financement légèrement supérieur à 13 milliards francs CFA qui lui provient du FIDA, de l'OFID et l'Etat sénégalais.
Agence Ecofin