Le 17e Congrès de l'Association Africaine de l'Eau (AAE) aura lieu du 17 au 20 février à Abidjan. Il a pour thème " Mobilisation des ressources et gouvernance de l'eau et de l'assainissement en Afrique ".
Cette manifestation est organisée par l'AAE et la Société de distribution d'eau de la Côte d'Ivoire (SODECI). Les partenaires associés à l'événement sont l'Office National de l'Eau Potable (ONEP) de Côte d'Ivoire, la Compagnie Ivoirienne d'Electricité (CIE) et Air France et KLM.
Ce Congrès, qui se déroule tous les 2 ans dans un pays africain différent, est un forum scientifique et technique pour faire l'état des lieux du développement du secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'environnement en Afrique. Il regroupe une cinquantaine de pays d'Afrique.
Comme l'écrit la présidente de l'AAE sur le site du Congrès, ce rendez-vous biennal sera l'occasion de passer en revue les forces, les faiblesses, les opportunités et les contraintes du secteur de l'eau et de l'assainissement en Afrique autour du thème proposé.
Le Congrès comportera des sessions techniques, des ateliers, des événements parallèles, des rencontres B-to-B, one-to-one et une exposition internationale.
On attend à Abidjan plus d'un millier de participants, dans la foulée des récents Congrès de l'AAE à Kampala (2010) et Marrakech (2012) où le nombre de visiteurs, venus d'Afrique et du reste du monde, avait été du même ordre.
Le public habituel du Congrès comprend des décideurs politiques, des bailleurs de fonds, des universitaires, des chercheurs, des professionnels, des organismes internationaux de coopération, des étudiants et des ONG.
L'Association Africaine de l'Eau (AAE) est une Association professionnelle (à but non lucratif) regroupant des établissements, des entreprises ou des sociétés exerçant dans les secteurs de l'eau potable, de l'assainissement et de l'environnement en Afrique.
Créée en 1980, l'Union Africaine des Distributeurs d'Eau (UADE) devient l'AAE en 2003, afin de mieux s'adapter pour intégrer les organismes de régulation, les opérateurs et les sociétés de gestion du patrimoine (créées dans la foulée des réformes institutionnelles des années 90) et pour coopter les fournisseurs privés de services, les ONG, les chercheurs et les professionnels du monde universitaire, de la recherche et des politiques publiques.
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