Une étude publiée en ligne par la revue Nature le 23 Avril pointe un déclin généralisé de l'activité de la végétation et de la teneur en eau de la forêt tropicale congolaise au cours de la dernière décennie. De plus, cette diminution de l'activité de la végétation, déduite de l'analyse des mesures de plusieurs satellites, s’étend et s’accroit au fil du temps.
Les auteurs estiment que ce « brunissement » qui correspond à une perte de la capacité de photosynthèse ou à une dégradation de la couverture forestière. Il pourrait refléter, au moins partiellement, un ajustement lent à une tendance de sècheresse à long terme qui a débuté à la fin des années 1990 en Afrique centrale.
Ces résultats sont directement liés à l’étude des effets du changement climatique sur les forêts tropicales. En effet, la plupart des modèles climatiques prévoient – à l’horizon d’un siècle – une sécheresse croissante pour certaines régions de forêts tropicales humides.
L'étude a été menée par l'Université d'Albany (Etats-Unis). Le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA-CNRS-UVSQ) y a contribué pour l'interprétation des données spatiales et des tendances climatiques.
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