Ce sont en 4 points et depuis 2009, les principaux objectifs nationaux concernant la réduction et la gestion de nos déchets.
En la matière, la tarification incitative est un dispositif qui fonctionne bien si l’on en croît les collectivités qui l’ont déjà mis en oeuvre. Ses effets sont aujourd’hui incontestables : baisse du volume des ordures ménagères résiduelles et augmentation du tri de la part des usagers.
Le principe : la tarification incitative est une contribution des usagers au financement du service de collecte et d’élimination des ordures ; cette contribution est fonction de l’utilisation réelle du service. Il s’agit en d’autres termes du principe pollueur-payeur appliqué à ceux et celles qui bénéficient du service public des déchets : « je pais ce que je jette ». Ainsi, en rendant les citoyens acteurs de leur facture, la tarification incitative modifie le rapport de chacun à ses déchets.
Nombreuses sont les collectivités qui voient dans cette part incitative un moyen de maîtriser leurs coûts de gestion des déchets. Mais il s’agit là de changer les habitudes et les comportements des usagers en profondeur. Pour une collectivité, ce changement ne peut s’opérer sans une communication efficace, anticipée et réfléchie afin d’en expliquer tous les aspects et de remporter l’adhésion du plus grand nombre.
C’est la raison pour laquelle l’ADEME s’est entourée de près de 20 collectivités pour rédiger un guide – Communiquer sur la tarification incitative – à destination des élus et des techniciens, au sein de communes, communautés de communes, communautés d’agglomération qui envisagent de passer à la tarification incitative.
Source : Ademe
Le guide sur la tarification incitative (765 hits)