Une femme enceinte qui vit près d’une ferme utilisant des pesticides à un risque 66% plus élevé d’avoir un enfant autiste, ont découvert des chercheurs de l’université Davis de Californie, dans une étude publiée lundi.
Cette recherche publiée dans le journal Environmental Health Perspectives examine les liens entre le fait de vivre près d’un lieu où sont utilisés des pesticides et les naissances d’enfants autistes, mais elle n’en déduit pas une relation de cause à effet.
L’autisme est une maladie du développement dont l’incidence a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis, touchant un enfant sur 68 en 2010, au lieu de un enfant sur 150 en 2000.
Les chercheurs ont confronté des données sur les utilisation de pesticides en Californie aux adresses de 1.000 personnes qui participaient à une étude sur les familles avec des enfants autistes.
« Nous avons regardé où nos participants à l’étude vivaient pendant leur grossesse et au moment de la naissance », a expliqué l’un des auteurs Irva Hertz-Picciotto, vice-présidente du département de Sciences et de Santé publique à l’université Davis de Californie.
La loi en Californie requiert de préciser les types de pesticides pulvérisés, où, quand et dans quelles quantités.
« Nous avons constaté que plusieurs types de pesticides ont été plus couramment utilisés près des habitations où les enfants ont développé le syndrome de l’autisme ou ont eu des retards » de développement.
Environ un tiers des participants à l’étude vivaient dans un rayon de 1,25 à 1,75 kilomètre de l’endroit où les pesticides ont été utilisés.
Source : magazine Goodplanet info
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