«Les livres se vendent à la librairie et non à dans les établissements scolaires. Il ne faut pas transformer les temples du savoir en temples marchands».
A deux semaines (1er septembre 2014) de la rentrée scolaire 2014-2015 au Cameroun, ces propos qui tranchent complètement avec des pratiques déloyales et d’arnaques de certains directeurs, proviseurs d’établissements scolaires et professionnels du livre, généralement observées lors des inscriptions des apprenants, sont du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana.
En présence des professionnels du livre que sont les imprimeurs, les libraires et les éditeurs d’une part, et des confectionneurs de tenues scolaires d’autre part, M. Mbarga Atangana a réitéré que : «Le livre scolaire n'est pas un bien marchand, mais un bien social».
Bien plus, dans la logique d’accompagnement des parents d’élèves à une rentrée scolaire paisible, le patron du Commerce camerounais, au cours du point de presse tenu le 14 août 2014 à Yaoundé, a proscrit toutes pratiques d’inscriptions conditionnées ou liées aux chefs d’établissements scolaires. En d’autres termes, il est strictement interdit de conditionner une inscription à l’achat préalable de la tenue ou/et des manuels scolaires, de la maternelle au secondaire en passant par le primaire.
A l’instar des livres, les tenues scolaires sont vendues auprès des confectionneurs (et au libre choix des parents) et non dans les établissements.
Et c’est depuis pratiquement la 8ème année que les prix des livres et manuels scolaires sont uniformisés au Cameroun. Et grâce à cette politique de péréquation, pour l’année scolaire 2014-2015, les prix de 99,03% de titres sont restés inchangés.
A l'occasion de la rencontre du ministre rencontre avec les opérateurs économiques des secteurs du livre et des tenues scolaires, des protocoles d’accord des prix des livres et tenues scolaires ont été signés.