Faisant valoir que les petits États insulaires en développement (PEID) sont particulièrement vulnérables face aux conséquences des phénomènes climatiques telles que la hausse du niveau de la mer, la baisse des stocks de poissons, les sécheresses, les inondations, les ondes de tempête et les typhons (également appelés ouragans ou cyclones), l'Organisation météorologique mondiale exhorte les PEID et leurs partenaires à collaborer pour consolider les services météorologiques et climatologiques.
À la faveur de la Conférence des Nations Unies sur les petits États insulaires en développement, l'OMM lance le volet PEID du Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) afin d'encourager cette collaboration et d'associer les partenaires mondiaux et régionaux à un ensemble d'activités et de projets qui serviront à mobiliser des ressources humaines, matérielles et financières pour ce type de services.
«Perdues pour la plupart dans le vaste océan, les petites îles sont très démunies face aux incidences du climat, d'autant plus qu'elles peinent souvent à rassembler, de par leur faible démographie, une "masse critique" de compétences techniques», a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.
«Il est nécessaire d'investir davantage dans les services météorologiques et climatologiques si l'on veut que les petits États insulaires en développement puissent produire les informations et les prévisions dont ils ont besoin – et y accéder – pour réduire les risques de catastrophes, renforcer leur capacité d'adaptation au climat et favoriser le développement durable.»
Communiqué de l'OMM (758 hits)