Le Cap Vert est un petit pays composé d'iles, exposé à tous les chocs exogènes, et sans ressources naturelles particulières, a expliqué cette semaine son Ambassadeur auprès de l'ONU, Fernando Jorge Wahnon Ferreira.
Depuis son indépendance le pays a lutté contre la pauvreté et est parvenu à sortir du group des pays les moins avancés (PMA).
Aujourd'hui, même s'il a atteint le niveau de pays à revenu moyen, le Cap Vert demeure engagé dans cette lutte et cherche également à établir l'égalité des chances pour tous le monde sur son territoire.
En ce qui concerne le développement de son pays, l'Ambassadeur explique que l'infrastructuration d'un pays composé d'iles sans eaux et sans electricité est un grand défi.
Le Cap Vert désalinize à présent l'eau, et réalisera une grande partie des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixes pour 2015. Il continue surtout à investir sur le facteur humain, son premier atout.
Le Cap Vert se félicite du fait que la communauté internationale ait attiré l'attention et reconnu les défis particuliers aux petits États insulaires en développement (PEID), facteurs qui aboutissent aujourd'hui sur la Conférence des PEID qui se tiendra à Samoa du 1er au 4 septembre.
Ces pays ont une réalité particulière qui présente des avantages permettant d'avoir plus d'impact au moment de la mise en place des programmes de développement, soutient le diplomate cap verdien.
Leur petite taille fait qu'ils ont souvent plus de structure, ce qui rend la mise en oeuvre des programmes de développement plus facile, même si parfois plus onéreuse.
Pour Fernando Jorge Wahnon Ferreira il s'agit de comprendre la réalité de chaque pays et de mettre en oeuvre des réponses avancées avec leurs partenaires.
Le changement climatique est l'un des principaux défis pour les PEID et Cap Vert en particulier et l'Ambassadeur espère voir des avancées dans ce domaine cette semaine à Samoa.